La mitraille les a fauchés. Au milieu des ruines leurs compagnons ont édifié pour eux ce petit cimetière provisoire mais la pluie qui engorge l’argile a retardé leur inhumation. Et les héros gisent au bord de la route, attendant que le ciel se calme pour leur donner, enfin, le droit au répit, au repos.
Carte écrite par un père à son jeune fils :
Mon cher Henri
J’espere que tu continue ton travail avec Mr Robert
J’irai te voir bientôt et je vous trouverais tous bien sage
Embrasse ta mere et toute la maisonnee
Ton papa qui t’aime