Un documentaire pour ne pas oublier : « Si je reviens un jour »

Louise Pikovsky était élève au lycée Jean de la Fontaine à Paris. Arrêtée avec sa famille, elle a été d’abord internée au camp de Drancy. Transférée ensuite vers les camps de la mort, sa jeune vie, ainsi que celle des siens, a pris fin à Auschwitz en hiver 1944. Elle avait 16 ans.

C’est en 2010 que les lettres échangées avec l’un de ses professeurs, ainsi que des photos, sont sorties de l’ombre lors d’un déménagement dans l’enceinte du lycée où elle avait étudié.

Emue par cette découverte Madame Khalida Hatchy, professeur dans l’établissement, a tenu à retracer le parcours de cette jeune lycéenne aidée en cela par la journaliste Stéphanie Trouillard. Leur collaboration a donné naissance cet émouvant documentaire :

« Si je reviens un jour »

Ne jamais oublier !

Henri TARTRAT

Capitaine à la 5e cie,  il est grièvement blessé le 25 septembre 1915 à Ville-sur-Tourbe lors de la deuxième bataille de Champagne. Il décédera 2 jours plus tard des suites de ses blessures à l’ambulance n°1 de la 151e Division établie à Chaudfontaine (Marne).

Il a été cité à l’ordre de l’Armée en ces termes :  » Très grièvement blessé à la tête de sa troupe qu’il avait brillamment enlevée, est resté sur le terrain pendant douze heures et a fait preuve d’une énerge extrême en se traînant dans nos lignes à la faveur de la nuit » 

Le capitaine Henri Tartrat était le fils du général de division Tartrat.

(source : gallica.bnf.fr – extrait du journal officiel du Ministère de la guerre – année 1918)

Dans le secteur des Cavaliers de Courcy (2)

Le 403e va séjourner dans ce secteur jusqu’au 12 juin. Jours après jours, il subira bombardements, tirs de harcèlement ou coups de mains de la part des Allemands. Allemands qui, à l’occasion d’une ou l’autre contre-attaques réussiront parfois à pénétrer les lignes mais dont il sera aussitôt délogé, notamment à coups de combat de grenades.

Le 11 juin, c’est au cours d’une de ces contre-attaques qu’une section avancée de la 10e cie au lieu dit « L’arbre isolé », verra un de ses sergents et quatre de ses hommes fait prisonniers.

12 juin
Le régiment est relevé par le 410e R.I. et va cantonner au Sud de Reims.
– Le 1er bataillon à Bezannes (réserve de Division)
– Le 2ème bataillon à Villers-aux-Noeuds (réserve de Corps d’Armée)
– Le 3ème bataillon ainsi que l’EM. et la C.H.R cantonnent quant à eux à Champfleury.

EM (Etat-major) – C.H.R (Compagnie Hors Rang)

13 juin

Le régiment est mis au repos mais à partir du 15, après reconnaissance de champs d’exercices aux abords des cantonnements, suivant un programme établie par le colonel commandant le régiment, on procéder jusqu’au 24 à des exercices journaliers mais aussi à des jeux.

25-26-27 juin

Le 25 le régiment se prépare à un nouveau déplacement. Le 26 il rejoint ses nouveaux cantonnements, toujours au Sud de Reims à Villers-Allerand pour le 1er Bataillon – Sermiers pour les 2e et 3e Bataillons ainsi que pour l’E.M et la C.H.R.

Le 27 à 3h le régiment reprend sa marche pour rejoindre Monthelon (1er Bataillon), Moislin (2e Bataillon) – Cuis pour le 3e Bataillon,  l’E.M et la C.H.R.

28 juin 

Le régiment est mis au repos complet

29 juin au 4 juillet

Les bataillons reprennent leur instruction. Cependant, selon les voeux du colonel, le journal de marche du régiment note que les jeux tiennent une très grande place dans l’emploi du temps.

5-6 juillet

Le 5 on se prépare à un autre déplacement et le 6 le régiment embarque à Epernay. Il quitte le secteur de Reims pour se diriger vers l’Oise.